Durant
la seconde guerre mondiale (1939-1945), la France est
envahie par les troupes allemandes dirigées par
le Chancelier Hitler. Pour ''sauver l’honneur et
la gloire'' de la France, le Maréchal Philippe
Pétain
décide de collaborer avec l’ennemi, en élaborant
un Armistice qui engendrait la cessation des combats
et l’acquisition d’une partie du territoire
français qui lui reviendrait de droit.

Pétain serrant la main d'Hitler : la collaboration Franco/Allemande
De plus en plus de français
rejettent l’Armistice et l’occupation du
pays. Cela engendre les premières formes de
résistance qui se manifestent par des manifestations
dans les milieux urbains et ruraux. D’autres
moyens de communication sont utilisés, comme
ceux utilisés par le Générale
de Gaulle.

Appel
du général de Gaulles à la
résistance (18 juin 1940)
En effet, celui-ci lance un appel à la
population sur une radio anglaise clandestine, la BBC,
le 18 juin 1940, pour encourager le développement
de la résistance dans un discours nommé: « La
Flamme de la Résistance ». En voici
un extrait:
« L’espérance
doit-elle disparaître? Non!
La défaite
est-elle définitive? Non!
Car
la France n’est pas seule. Elle n’est pas
seule! Elle n’est pas seule!
[…]
Elle
peut faire bloc avec l’empire britannique qui tient
la mer et continue la lutte. […]
Cette
guerre n’est pas tranchée par la bataille
de France.
Cette
guerre est une guerre mondiale. […]
Quoi
qu’il arrive, la Flamme de la résistance
ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra
pas.
Demain
comme aujourd’hui, je parlerai à la radio
de Londres. »
Le 22 juin 1940, l’Armistice
est signé à Rethondes. Les conséquences
de ce traité sont désastreuses pour la
France. L’Allemagne prend le contrôle des
voies de communications françaises telles que
les voies routières, ferroviaires et maritimes.
La France est séparée
en deux parties distinctes par une ligne de démarcation.
En effet, la partie Nord du territoire est dirigée
par l’Allemagne (zone occupée) tandis que
la partie sud est gouvernée par le Maréchal
Pétain (zone libre). De plus, le contrôle
des frontières extérieures est renforcé.
 Ligne
de démarcation du territoire
français qui sépare la Zone occupée par les allemands
au Nord et la Zone libre au Sud
En région ornaise, les mouvantes
de résistance se font ressentirent dès
la mort de Michel Coupry, âgé de 19 ans,
condamné le premier à la peine de mort
le 23 septembre 1940. Il avait entrepris avec un ami,
Roger Coupé, âgé de 16 ans, la réalisation
de barrages constitués de poteaux télégraphiques
et de bidons d’essence, ainsi que des panneaux
de signalisation. Suite à cette collaboration,
Roger Coupé fut condamné à huit
ans de travaux forcés. Ils furent tous deux considérés
comme des ennemis de l’armée allemande,
avant même la naissance des premiers mouvements
de résistance. C’est ainsi que débuta
la résistance dans l’Orne.

Comment s’est organisée
la résistance dans les campagnes ornaises? |