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Le journal de la résistance 10cents
MEMOIRE D'UN RESISTANT
 
Mémoire d'un Résistant

 

Pierre Samin, né le 3 novembre 1921, habitait dans une petite ville ornaise appelée Camembert. Ce dernier fut ouvrier-mécanicien à l’entreprise Rebulard de Vimoutiers jusqu’au jour où il décida d’intégrer l’école des élèves mécaniciens d’aviation de Rochefort. Cependant il ne détenait pas la qualification requise pour y parvenir (il n’avait que le CEP).
Il était alors âgé de 18 ans, quand il décida de s’engager volontaire dans l'armée française suite à la déclaration de guerre prononcée le 1er septembre 1939.
Grâce à un instituteur, Joseph Le Dorze, et au maire de la ville, il réussit à avoir une attestation de son diplôme pour l’école de Rochefort où il est attendu le 1er juillet 1940. Malgré cela, il décida de partir plus tôt dans le sud, suite à la percée de la Somme le 13 et 14 juin 1940. Arrivé à Moselle sur Loué (situé entre Saumur et Angers), il continua son avancée vers Chambretau où il arriva le 17 juin 1940.
Le 18 juin 1940, à l’appel du Général de Gaulle, il devint de plus en plus motivé pour combattre l’envahisseur allemand. De plus, son père ayant fait la première guerre mondiale, il nourrit une forme de dégoût envers les allemands.
Par la suite, il revint à Vimoutiers où il eut l’occasion de s’engager dans la France libre . Sur son lieu de travail, il commença à entreprendre des sabotages envers les allemands (billes de roulement dans les boîtes de vitesse des véhicules, desserrage de la direction…). Il travaillait à la forge et continuait ses actions résistantes en effectuant des liaisons, en transportant des armes et en cachant les réfractaires.
Dans ce milieu rural propice, il entreprit la campagne des V et à l’inscription de la croix de Lorraine sur les murs de la ville. Également, il distribua des tracts, des journaux. Énormément de pigeons voyageurs furent utilisés pour apporter des renseignements, des instructions pour les Alliés.
Par la suite, il fit la connaissance du gendarme chef de ce secteur, Pierre Annic, rencontré lors d’une "enquête militaire" pour faire obtenir à son père la médaille militaire; et le fit rentrer dans le mouvement O.C.M (Organisation Civile et Militaire).
De plus, des juifs se cachaient près de Vimoutiers (ferme Blondeau:3 juifs et réfractaires) et chez la tante de ce dernier à Paris, 68 rue Romain-Ville, où il entreprenait le ravitaillement (6 enfants juifs furent logés).
Le 13 juin 1944, après le débarquement du 6 juin, plusieurs tentatives de destruction du pont de Gacé furent entreprises mais en vain. Le 14 juin 1944, un bombardement eu lieu sur Vimoutiers. Pierre Samin fut enterré sous les décombres pendant deux heures mais Pierre Annic périt suite à ce bombardement.
A partir du 9 juin 1944, il commença a assurer la liaison entre les responsables de l’état-major de la résistance dans l‘ouest de la France.
De retour à Vimoutiers, il fut chargé de maintenir l’ordre et de participer à l‘épuration.

Quelques images :


Pierre Anic avec la fille de Pierre Samin

 


Pierre Anic (gendarme appartenant a la résistance)

 


Carte représentant le signalement de Pierre Samin

 


Carte didentité de Pierre samin

 


Carte de combattant  

 


Brevet militaire

 


Carte de combattant volontaire à la résistance

 


Carte autorisant pierre samin à circuler avec une arme

 


Papier attestant que Pierre Samin a participé a la seconde guerre mondiale en tant que combattant volontaire à la résistance